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le blog officiel du sieur monsieur
13 novembre 2007

Rectification;

Vous pouvez ignorer les dires de moi-dans-le-passé-très-proche, ils sont faux; je vais tantôt vous conter un Conte Noir...

Mais avant un avant-propos. Ce conte fut pensé un jour il y a peu de temps, peut-être un mois.  Nous l'avons pensé, vous comprendrez pourquoi, dans une forêt, en trouvant au sol un criterium qui à présent sert à dessiner principalement du Pniq et de l'Hyperbrouillon.  On en déduit tout naturellement que tout ce qui va être conté noirement, est purement et simplement l'exacte vérité.

            LA MOTTE

Je me rappelle de cette histoire qui nous vient de la ville de Gallup, et qui date de mille-neuf cent quarante treize.

M. Lune Dellvoye était un homme normal qui hélas voyait peu sa pt'tie famille. Voulant à tout prix  lutter contre cet état de fait, ce personnage invita en Octobre ses proches-parents à visiter la forêt qui se trouve au Nord de Gallup.

Il faut vraiment savoir quece bois a été autorisé à pousser de manière anarchique à la suite de la plus terrible guerre jamais enregistrée, à savoir la Guerre Vauvério-Libérienne*1. Se trouvait à cet endroit la force expressive d'un grand fort militaire, sur une sorte de grand gâteau tatare géant appelé La Motte. La motte était en fait une colline artificielle qui servait de base à la base militaire.

Le Vauvéria parvint à Gallup en 4037, et entreprit de bombarder la garnison; cela se fit assez bien. Le fort s'écroula, et, pour qu'il y ai des fleurs sur le dernier sommeil des soldats dont on n'avait rien retrouvé,  on laissa pousser la forêt. Les fantômes furent contents, et il n'y eu rien qui justifierais un revelge*2

Malheureusement, au moment où cette histoire se passe, les fantômes étaient tous au Congrès International pour la Paix (CIP), ce qui exclue tout type de revelge. Lune était donc dans la forêt avec sa femme, Rachelle, leur fils, Benjamin, et ses parents, Tête de Veau et Zima. Il y avait aussi la soeur de Lune, que ses parents avaient trouvé amusant de prénommer Mercure, ce qui l'avait rendue rapide, elliptique, ferrique et très sanguine.

Il était environ dix-sept heures quarante-trois, donc au moment de la journée octobrienne où le soleil décline pour de bon, et aucune des personnes ne semblait manifester la moindre peur à l'idée de se retrouver seuls, de nuit, dans ces bois maudits.

Ce bois abritait pourtant nombre de gens peu recommandables, qui fréquentaient assiduement le lieu et ce, malgré les fantômes. Ainsi, il y avait au plus profond de la Motte une cavité qui datait de la guerre, et qui était suffisemment grande pour abriter une secte et tous ses supports logistiques: placards, substances illicites, drapeaux, instruments de torture. Le lieu, vite repéré par la célèbrissime Secte du Pied*3, en fut le siège permanent asssez vite, du fait que les gens redoutaient & évitaient tel un sinistre présage la grosse bosse chevelue. Ils commmuniaient autour de leur relique toutes les semaines ou presque, ce qui avait rapidement nécessité de nombreux allers-retours de Gallup à la Motte. Estimant que le bruit que feraient les roues d'un fiacre sur le gravier amènerait les gens du village à se douter de l'existance d'un trafic autour de la Motte, ils prirent soin de garnir leurs roues de peaux de poulets plumées, ce qui diminuait notablement le bruit qui les aurait fait repérer. Un marchand et négociant en poulets & volailles, M. Klotera, un peu complice, un peu naïf, s'installa près de la Motte pour faire fortune auprès de cette clientèle inespérée. Chacun y trouvant son bonheur, tout fut bien.

Mais dans le soir qui tombait, toute possibilité de tomber sur le vendeur de poulets ou sur les membres de la secte était exclue: le viel exploitant avait trouvé la mort parce qu'il en avait trop dit au village à propos de son petit commerce, et les sectaires étaient partis très loin au Nord pour se fournir en poulets frais, et peut âtre pour recruter  un autre expoitant en volailles. Donc, s'enfonçant sur un sinistre et sinuenx chemin creux et cabossé, ils ne virent pas surgir ces bandits hirsutes, mais seulement se balancer les preuves de leur passage: des peaux élastiques de poulets séchaient aux branches d'un arbre bas & vraissemblablement dévolu à cette tâche.

Ils décidèrent donc de continuer leur route, même si l'air devenait gris & bleu de plomb et commençait à tout troubler. D'ailleurs, Lune avait en ce moment l'esprit nocturne et attaché  à l'idée d'une possible rencontre diabolique.

Dans les traces des sectaires, se faufilait toujours un Artiste fou & réprouvé qui vendait avec peine ses tristes sujets. Avide de ce qu'il appelait le "sujet idéalement Atroce", il s'était prit dans l'idée de faire une grande scène de genre de la vie des sectaires. Ainsi, il esquissait constemment sous forme de dessins nerveux un désir qu'il avait depuis longtemps. Mais Lune et sa famille ne poussèrent pas de cris d'horreur en ne le voyant pas errrer dans la forêt: il avait tout naturellement suivi les menbres de la Secte du Pied, peut être pour un autographe. Non, Lune ne mit la main que sur un simple criterium négligeamment jeté au sol, sans grande prétention. Il le montra tout de même à sa petite famille avec un air mystique.

Il semblait donc que tous les personnages étranges de cette forêt s'étaient subitement retirés pour la rendre à nos yeux plus effroyable encore. Ne voulant pas pour autant sortir sans avoir fait une rencontre horrible, Lune poussa les autres à aller au centre de la forêt.

Il faut savoir qu'au centre de la forêt, on avait expérimenté une très grosse quantité d'explosifs; il en avait résulté un grand entonnoir jonché de débris. Ses grandes pentes glissantes menaient vers un petit creux, une sorte de caverne, qui paraissait inhabitée. Fou d'excitation, Lune proposa d'aller voir au fond de l'entonnoir. Tout le monde trouva l'idée excellente, et l'on se laissa glisser au fond. Mais-ô surprise- le fond se soulève comme une bonde, et un viellard en sortit. Il happa Lune, il happa sa soeur, son enfant, sa femme & ses parents. Ce qu'il en fit après, ma foi, je pense qu'il les mangea. Là n'est pas la question; Reste qu'on ne les revit pas en aucun lieu.

Ils n'avaient pas vu un écriteau qui était face contre terre, et qui signalait en gros caractères "Attention au fourmilion". L'explication est fort simple: cet écriteau tombait au moins une fois par semaine, comme tombent toujours les objets mal posés au sol. Mais cet écriteau était toujours remit en place par les bonnes âmes habitantes de la forêt; il est donc facile de comprendre qu'en l'absence de chacun de ces quidams, l'écriteau ne put être remit droit.

Fin.

1: Cf "Les Signalvides", vol. 2

2: Revelge  est le titre d'un lied de Mahler où des soldats morts à la guerre reviennent sous forme de squelettes faire peur à la fiancée.

3:Cf: Petits Chapitres Fondateurs, "de l'émergence et des dérives de la pensée bureaucratique".

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Commentaires
M
Martin-lothar: Bien sûr, je compte sur vous pour lire les autres contes Noirs et du réfrigérateur.<br /> Zetron: c'est hallucinant le nombre de dégénérés mentaux qui commentent les blogues d'autres dégénérés mentaux!<br /> Partimou: votre commentaire est absurde je crois, aussi, puisqu'il se rapporte à une histoire absurde...<br /> Abricot: Vous auriez préféré qu'ils vivassent?
A
Oh, je vois bien que ne sachant pas comment finir cette histoire, vous avez lâchement laissé vos personnages se faire dévorer ! En plus Lune n'avait pas encore pris ses congés payés !
P
tout ceci est absurde!
Z
C'est hallucinant le nombre de dégénérés mentaux qui ont un blog XD
M
Moi j'aime bien ce genre de conte à dormir debout (comme ceux d'Abricot, d'ailleurs) Si je n'aimais pas tant dormir allongé, j'en écrirais des lignes et des lignes ainsi.<br /> Ça viendra peut-être.<br /> La suite, donc, SVP Monsieur ! (il y a toujours une suite à de telles fables)
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